dimanche 25 avril 2010

Mais que fait Brigitte Bardot ?

Après une longue période d'absence, due à des voyages, des cours et autre grosse flemme, la série de nos articles repart de plus belle. Histoire de bien recommencer, autant aborder les sujets drôles. 

Lors de mon retour en France pour quelques jours de vacances, un de mes amis (Titi pour ceux qui le connaissent) m'affirme qu'il a rencontré un danois et que ce dernier lui a confessé que la zoophilie était légale au Danemark.
Ni une ni deux je fonce sur mon ordinateur pour vérifier ses propos. Quelle ne fut pas ma stupéfaction en découvrant que le danois ne s'était pas foutu de la gueule de mon pote. Explications.

 (photo de David La Chapelle - Angelina Jolie, 2004)

"La zoophilie, du grec ancien ζωον (animal) et φιλία (amour) est l'attirance d'un être humain pour un animal" (merci Wikipedia de pouvoir m'aider à mettre du grec ancien dans mon article). 
Il existe même une organisation, la ZETA (Zoophiles for the Ethical Treatment of Animals). Les principes énoncés par le ZETA sont :

- Accorder aux animaux le même respect que l'on souhaite se voir accorder à soi-même;
- Considérer qu'un compagnon animal est aussi important que n'importe quel autre;
- Accepter les désirs et volontés de l'animal pour une satisfaction mutuelle;
- Renseigner ceux qui cherchent à connaître la zoophilie sans la promouvoir; 
- Décourager la pratique de la zoophilie en présence de chercheur de fétiches;
- Censurer l'exploitation sexuelle d'animaux dans un but de gain financier; 
- Censurer ceux qui pratiquent et promeuvent l'abus sexuel sur des animaux.

Au Danemark pendant ce temps là, cette pratique est légale : aucune législation ne prévoit de peine en cas de pratiques sexuelles avec des animaux. Néanmoins suite à un projet de loi datant de 2005 le conseil d'éthique animal danois a rendu le verdict suivant (je ne vous livre que les points les plus savoureux) : 

- La zoophilie doit être également envisagée sous l'angle du respect des préférences sexuelles d'autres êtres humains;
- Il convient de réprouver les relations sexuelles avec les animaux d'autrui (fence-hopping) parce qu'elles peuvent présenter des risques supplémentaires pour les animaux et du point de vue des sentiments de leurs propriétaires. Et que dans ce domaine des mesures peuvent s'avérer nécessaire pour sécuriser cette protection;
 - etc.

Chose encore plus surprenante, les autorités danoises vont même jusqu'à autoriser des bordels d'animaux. Concernant les animaux les plus en vogue, citons la chèvre qui -d'après les adeptes- a un appareil génital très proche de celui de la femme. Rassurez-vous (enfin façon de parler...), les danois ne sont pas les seuls à avoir cette absence de législation. 

Et qu'en est-il en France me direz-vous ? Dans notre chère et tendre patrie la loi punit sévèrement les actes de bestialité même si les textes restent flous... Ne seraient condamnés que les actes de zoophilie avec violence envers l'animal... La frontière est plus qu'ambiguë.

J'espère que vous me pardonnerez cet article mais j'avais besoin de le faire partager.

Romain.

P.s : Rappelons que cette pratique est dangereuse. Ne finissez pas comme Mr Hands, habitant à Enumclaw, (Washington, USA), qui décèda d'une hémorragie interne suite à la perforation du colon due à une relation avec un étalon.